Le village de mon enfance
60 habitants à l'époque inscrits sur la liste communale : une petite mairie, une église toujours ouverte, aucun commerce. Mais une bergerie et son berger Mathys connu à des dizaines de kilomètres à la ronde; il était grand coiffeur parisien et un beau jour avec sa compagne Mayé, licenciée en histoire-géo ils ont décidé de tout plaquer pour habiter sur la place du village.
On accède à Tordères par une peite route sinueuse où deux voitures ont toujours du mal à se croiser; mais qu'importe il suffisait d'ouvrir la vitre pour se serrer la main et discuter du beau temps pendant que patiemment une voiture derrière pouvait patiemment attendre : un voisin sans nul doute. Je n'ai jamais connu dans mon enfance de parole du genre "attention aux voitures sur la route"; quand il y en avait 2 à l'heure, c'était le bout du monde.
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