Jouer au golf, c'est prendre une petite balle blanche chargée de tous nos espoirs, la placer sur une petite rampe de lancement communèment appelée "tee" et l'envoyer si possible sur un tapis vert, moelleux et accueillant dénommée "fairway";en essayant d'éviter les embûches du parcours tels les obstacles d'eau en tout genre, comme les étangs, les ruisseaux, mais aussi les étendues inhospitalières pour les poignets et gourmandes en temps perdu appelées "roughs"; en essayant de contourner les arbres par le dessus ou le dessous, les ravins et parfois les longues traînées de sable fin appelées "bunkers" qui peuvent certes rappeler de doux moments estivaux mais qui peuvent devenir un vrai cauchemar si on les déteste.
Jouer au golf c'est tenter d'atteindre un but enfoui au plus profond de soi, un destin à prendre en main, des péripéties intérieures à surmonter. C'est une aventure de 4 heures et plus parfois qui vous emmène au plus profond de ses émotions; c'est une tragédie comique qui se joue en 18 actes. Jouer au golf, c'est éventuellement atteindre une cible signalée par un drapeau fièrement planté sur une moquette verte d'où son nom - le "green" - en un nombre de coups minimum mais cela n'est à mon avis qu'accessoire.(Photo : Josh Fassbind)
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