Le monde du petit tigre

La vie est quelque chose de si précieux : on peut se passionner pour des domaines si différents et y puiser la source de ses envies, de ses désirs. Vivre intensément et communiquer ses coups de coeur, c'est tellement appréciable; s'enrichir des autres et donner à son tour, c'est primordial. Voici mon petit jardin, mon petit monde, celui de Little Tiger !

Ma photo
Nom :
Lieu : Troyes, Aube, France

Je suis passionné de tout, de sport, comme le golf , le roller, le tennis, de voyages. je suis aussi passionné de photographie, et vous pouvez aller voir mon blog sur les élections de Miss et shootings à http://www.photo10.sup.fr

18 décembre 2002

Réflexion sur la vitesse d'un club à l'impact

Pour aller loin, nul n'est besoin de force; il suffit de voir les poussins ou benjamines du championnat de France pour s'en convaincre. Ce qui compte c'est la vitesse de la tête de club à l'impact et uniquement à l'impact, ni pendant le backswing, ni pendant le début du downswing ! En fait, il y a plusieurs vitesses à considérer, celle du corps autour de son centre de gravité (le sternum pour simplifier), celle du centre de gravité du club (environ au quart de sa longueur en partant de la tête (il suffit de le mettre en équilibre pour déterminer ce point) autour des poignets qui tiennent le club. Pendant ce mouvement du club autour du centre de rotation du corps il n'y a pratiquement aucune force centrifuge (dirigée donc vers l'extérieur) et la gravitation a pour effet d'abaisser de façon naturelle le club (et les bras). Ceci est vrai pour un très bon joueur, mais ne l'est pas pour un joueur qui "décasse ses poignets" trop rapidement et voit ainsi s'éloigner le club de son centre de rotation avant la fin de cette première partie du downswing. Il n'y a pas de retard. Pendant la suite du downswing, c'est différent : le club, en accélération (due essentiellement à la gravitation, mais aussi à une force, à peu près constante, appliquée par le corps du joueur au club) a acquis une vitesse de rotation non négligeable et se trouve à peu près vertical. Une force centrifuge apparaît, dont l'effet est d'éloigner le CG du club du centre de rotation. Si le joueur n'effectue pas une rétention des poignets, le club commence à tourner, aussi de façon naturelle, autour des poignets.Le joueur est alors rentré dans ce que l'on appelle parfois la "zone de frappe". C'est à partir de ce moment que la vitesse de rotation du club autour des poignets s'ajoute à celle de sa rotation autour du centre du corps du joueur. Plus le club (en fait: son CG) est proche du corps (en fait: de son centre de rotation) et plus l'inertie du "système en rotation" est faible, donc plus est grande l'accélération de la rotation, pour une même force musculaire du joueur ajoutée à l'effet de la gravitation. C'est la raison pour laquelle un débutant, qui agit fortement et trop tôt sur le club (par l'intermédiaire de son "grip") n'obtient pas une grande vitesse de la tête du club au moment de l'impact. A l'opposé, c'est essentiellement pour cette raison qu'un champion obtient le maximum de vitesse. La puissance donnée par le joueur à sa balle est essentiellement due à la vitesse de la tête du club (rappelons la formule énergétique: e=1/2mv2) mais aussi de la masse (m) qui entre en jeu (la masse de la tête du club, mais aussi une partie de la masse du corps transmise par la qualité du "grip"), par la position du joueur derrière la balle à l'impact et par d'autres facteurs inhérents aux caractéristiques du club (flexibilité,torque, point de flexion)

Locations of visitors to this page