Le monde du petit tigre

La vie est quelque chose de si précieux : on peut se passionner pour des domaines si différents et y puiser la source de ses envies, de ses désirs. Vivre intensément et communiquer ses coups de coeur, c'est tellement appréciable; s'enrichir des autres et donner à son tour, c'est primordial. Voici mon petit jardin, mon petit monde, celui de Little Tiger !

Ma photo
Nom :
Lieu : Troyes, Aube, France

Je suis passionné de tout, de sport, comme le golf , le roller, le tennis, de voyages. je suis aussi passionné de photographie, et vous pouvez aller voir mon blog sur les élections de Miss et shootings à http://www.photo10.sup.fr

27 décembre 2002

Que cherche-t-on dans le golf ?

est-ce un sport ? en quoi est-il différent ? est-ce parce qu'il se pratique dans un environnement naturel ? est-ce alors une simple marche au milieu des bois ? des sensations écologiques ? un défi sportif ou une reonnaissance sociale ? des sensations ? la quête du Graal, ou tout simplement nous-mêmes ? qu'est-ce qui nous pousse à arpenter les parcours alors qu'il n'y a pas de compétition, d'enjeu, de spectateur, juste les bois et les rares oiseaux ? Quelle recherche faisons-nous ? quelles attentes avons-nous ?
Les réponses sont innombrables et si diverses ! Certains y cherchent un sport où on lutte contre soi-même où réussir au golf consiste à rompre le cercle vicieux du stress, du doute. Il suffit d'être en accord avec soi-même. Le golf est aussi le sport où le plaisir narcissique de progresser et le plaisir masochiste de régresser sont omniprésents. En match play, on lutte contre l'adversaire mentalement et non physiquement à coup de drives sur le fairway, d'approches précises et de putts meurtriers. D'autres y cherchent une drogue, une insatisfaction permanente. On y vient et on y revient sans arrêt. C'est une quête de perfection sans fin : la trajectoire, la sensation du contact idéal entre la face de club et la balle. Quand les conditions climatiques sont rébarbatives, il y a ce quelque chose de profondément humain et ancré dans nos âmes que nous cherchons tous et que nous ne trouverons peut-être jamais. Le golf est un sport qui allie action et réflexion intérieure. Il apprend l'humilité, la modestie, le calme.

25 décembre 2002

Principes de base du swing

Un bon swing ne peut se faire que si l'on respecte quelques principes fondamentaux et ce dès le début : GASP : grip, appuis, stance, posture. Pour un droitier, c'est la jambe droite qui sert d'appui ferme au sol. Il faut obtenir en fin de backswing une extension du torse par rapport aux hanches, bien positionner le club, la tête du joueur restant à son emplacement (mais elle peut tourner un peu sur elle-même) pour que la colonne vertébrale reste droite pendant la rotation. et surtout pour que les angles de la colonne vertébrale restent constants pendant toute l'éxécution du swing (le fameux constant spine angle). Le downswing doit s'exécuter avec un appui ferme au sol assuré par la jambe gauche pour un droitier, d'où la nécessité du "transfert du poids" du pied droit vers le gauche en fin de backswing et la nécessité de se retrouver avec lea boucle de la ceinture face à l'objectif. Il s'agit, avec la simple rotation tranquille des épaules, de placer le club dans le bon plan (généré par les fondamentaux) puis de laisser tomber le bras gauche devant sa poitrine en ayant le coude gauche le plus près possible de la hanche droite pour retarder le plus possible l'action de la tête de club et ainsi favoriser une plus grande vitesse à l'impact. Tout en tournant le corps de l'arrière vers l'avant, et en laissant la gravité faire, la tête de club va subir la force centrifuge avec une extension naturelle des bras si le grip est léger et s'il y a relâchement des bras l'action accentuée du torse. L'effacement de la hanche gauche va laisser la place libre aux bras pour lancer le club à travers la balle. L'armement plus prononcé des poignets (dans un plan vertical par exemple) done à la balle une trajectoire plus haute, un roulement de l'avant-bras droit sur le gauche peut favoriser une trajectoire de draw etc..

23 décembre 2002

Bilan de l'année 2002

Pâques 2002 : j'essaie de taper une balle sur le practice de Montpellier Massane avec mon père : 20 m maxi. De retour dans l'Aube en Champagne, je vais 3 fois au practice de Troyes-forêt d'Orient : entre 30 et 50 m. Je ne sais pour quelle raison, je commande une série Big Bertha sur un catalogue d'une enseigne spécialisée sport. Je ne connaissais même pas Callaway de nom. Je prends 4 heures de cours pour les bases, la licence FFGolf. Juillet 2002 : je découvre pour la première fois ce qu'est faire voler une balle (70 m). Le grand chêne mort du practice de Montpellier Massane me sert de tremplin à mes rêves : faire passer la balle par-dessus. Elle semble suspendue en l'air et c'est magique. J'admire un Allemand - index 37 - car ses balles sont si hautes... Premiers parcours, premiers émois. C'est magique d'avoir un but, plutôt que de taper dans la balle "bêtement. Je dévore les pages techniques de Golf Magazine. Premières hécatombes, faut racheter des sacs de balles. Août 2002 : première compétition. Hauts et bas s'entremèlent, espoirs et déceptions se croisent au fil des compétitions. Début novembre 2002 : je suis 32.6. Je découvre le Forum de la FFG, et tous ses membres, une communauté fervente, le siège de la Fédération, je rencontre Hubert Chesneau, le Directeur Général charismatique et Alexis Orloff, un journaliste érudit et un sage... J'apprends à utiliser un bois 3, un driver. J'arrive à 180 m dans les meilleurs jours. Quelle année 2002 !!
2003 sera difficile à égaler en émotions aussi nouvelles et diverses, mais j'espère qu'elle sera au moins aussi riche et fertile en évènements. L'aventure continue.

22 décembre 2002

500ième post sur le forum FFG

Pour mon 500ième post et ma 4° étoile, je ne pouvais que constater que je suis devenu un Homo Forumus, que le forum est un népenthès (selon Alexis Orloff) car il combine trois drogues : l'informatique, la communication et le golf. Docteur Alexis, est-ce grave ? M'en remettrai-je ? Je vous confesse que parfois quand je poste à des heures indues, je ne suis plus vraiment moi-même, un tiers homme, un tiers golfeur, un tiers illuminé philosophe. Le tout très fatigué (et fatiguant ?)
Le forum FFG m'a bien accueilli, il n'y a pas si longtemps (moins de 3 mois) Il s'en est passé des choses en 500 posts, surtout dernièrement. Mais mon meilleur souvenir c'est d'avoir rencontré la plupart des forumsites en chair et en os au Tire-bouchon, avoir pu découvrir qu'ils étaient d'authentiques champion(ne)s passionné(e)s.
Alors quand s'affichera la 4° étoile, ce seront 4 étoiles de remerciements pour m'avoir supporté. Je promets que dans les 500 prochains posts, je... resterai moi-même, un petit tigre qui rugira encore de plaisir.

19 décembre 2002

Le facteur X

Pour donner une grande vitesse il faut créer un certain nombre de torsions, que ce soit à la montée ou à la descente. Un homme a beaucoup plus de facilités qu'une femme à sentir un enroulement de ses épaules sur ses hanches et surtout c'est le différentiel de rotation au retour qui va amener la tête de club à grande vitesse sur la balle. D'où le X, car les hanches vont tourner de 30 à 45° maximum alors que les épaules vont tourner de 90° et plus pour les meilleurs et les plus souples. Tiger Woods est l'Exemple du golfeur qui utilise ce facteur X à fond pour envoyer la balle à des vitesses vertigineuses et donc à des distances phénoménales. Cette photo est une véritable illustration de ce différentiel : stabilité du bas du corps, pieds ancrés dans le sol, hanches à peine tournées, aucun sway possible et des épaules qui ont opéré une véritable rotation. Le ressort est sous tension, il n'y a plus qu'à le lâcher...

18 décembre 2002

Réflexion sur la vitesse d'un club à l'impact

Pour aller loin, nul n'est besoin de force; il suffit de voir les poussins ou benjamines du championnat de France pour s'en convaincre. Ce qui compte c'est la vitesse de la tête de club à l'impact et uniquement à l'impact, ni pendant le backswing, ni pendant le début du downswing ! En fait, il y a plusieurs vitesses à considérer, celle du corps autour de son centre de gravité (le sternum pour simplifier), celle du centre de gravité du club (environ au quart de sa longueur en partant de la tête (il suffit de le mettre en équilibre pour déterminer ce point) autour des poignets qui tiennent le club. Pendant ce mouvement du club autour du centre de rotation du corps il n'y a pratiquement aucune force centrifuge (dirigée donc vers l'extérieur) et la gravitation a pour effet d'abaisser de façon naturelle le club (et les bras). Ceci est vrai pour un très bon joueur, mais ne l'est pas pour un joueur qui "décasse ses poignets" trop rapidement et voit ainsi s'éloigner le club de son centre de rotation avant la fin de cette première partie du downswing. Il n'y a pas de retard. Pendant la suite du downswing, c'est différent : le club, en accélération (due essentiellement à la gravitation, mais aussi à une force, à peu près constante, appliquée par le corps du joueur au club) a acquis une vitesse de rotation non négligeable et se trouve à peu près vertical. Une force centrifuge apparaît, dont l'effet est d'éloigner le CG du club du centre de rotation. Si le joueur n'effectue pas une rétention des poignets, le club commence à tourner, aussi de façon naturelle, autour des poignets.Le joueur est alors rentré dans ce que l'on appelle parfois la "zone de frappe". C'est à partir de ce moment que la vitesse de rotation du club autour des poignets s'ajoute à celle de sa rotation autour du centre du corps du joueur. Plus le club (en fait: son CG) est proche du corps (en fait: de son centre de rotation) et plus l'inertie du "système en rotation" est faible, donc plus est grande l'accélération de la rotation, pour une même force musculaire du joueur ajoutée à l'effet de la gravitation. C'est la raison pour laquelle un débutant, qui agit fortement et trop tôt sur le club (par l'intermédiaire de son "grip") n'obtient pas une grande vitesse de la tête du club au moment de l'impact. A l'opposé, c'est essentiellement pour cette raison qu'un champion obtient le maximum de vitesse. La puissance donnée par le joueur à sa balle est essentiellement due à la vitesse de la tête du club (rappelons la formule énergétique: e=1/2mv2) mais aussi de la masse (m) qui entre en jeu (la masse de la tête du club, mais aussi une partie de la masse du corps transmise par la qualité du "grip"), par la position du joueur derrière la balle à l'impact et par d'autres facteurs inhérents aux caractéristiques du club (flexibilité,torque, point de flexion)

13 décembre 2002

Accepter son imperfection ?

Ce n'est pas si simple d'accepter ses carences. Sinon pourquoi changerait-on de professeur, de matériel, de manies ? Pourquoi essaie-t-on de refaire le parcours raté mentalement ou verbalement au bar ? Pourquoi trouve-t-on qu'on est NUL quand on fait une contre-performance ? Pourquoi veut-on parfois raccrocher les clubs et pourquoi nous trouve-ton au practice dès le lendemain et pourquoi attendons-nous avec impatience le dimanche suivant pour voir si ... ? Parce que je trouve qu'on a dans l'ensemble un EGO démesuré (la société, le regard des autres, la compétition...) et que c'est ça le moteur du progrès humain et qui en constitue aussi parfois sa perte. SI nous étions comblés par la vie (travail, amour et santé) on jouerait certes au golf, mais irions nous tenter de rendre l'imparfait moins imparfait et nous contenterions-nous de notre index actuel ? Alors, je pose la question : qu'est-ce qui peut bien nous faire courir après une petite balle blanche et nous causer autant de joies et de peine ? si ce n'est ce déficit narcissique ? c'est à dire ces petits échecs que la vraie vie (professionnelle, sentimentale) ne peuvent satisfaire et donc ce besoin de perfection dans ce sport qui devient plus important. Personne n'est pas parfait et on essaie de faire mieux à chaque fois. Mais notre attitude sur un parcours est-elle la même que dans la vie de tous les jours (notamment face à l'adversité) ? En d'autres termes, le golf est-il le reflet de la vie ou transpose-t-on ce qu'on vit sur un golf dans la vie ?

08 décembre 2002

Combat contre Antonio, le clubmaker

Suite à un message sur le forum de la FFG, j'ai demandé au webmaster pourquoi il avait accepté sans sourciller la création d'un nouveau forum Matériel apparemment sous la pression d'un certain Antonio, clubmaker, forum qui au 7 décembre 2002 15h00 semble devenir l'annexe de Valerosports. Où est l'étiquette ? Que l'on parle de technique, de clubs, qu'on dise à la limite, "tiens va chez Valero, ils sauront t'aider", d'accord; mais tous les nouveaux sujets posés avec à chaque fois la subtile phrase "allez sur le site du même nom +.com, je ne sais pas ce qu'en pensent les autres forumistes, mais je trouve que cela dépasse les bornes. Je n'ai rien contre ce monsieur et qu'il veuille vivre mais dans ce cas-là, il n'a qu'à acheter un espace publicitaire sur la page d'accueil (comme Ping)de la Fédération et le prix de nos licences baissera peut-être ! Je suis net, je suis contre cette utilisation abusive du forum à des fins de propagande. A vous de me contredire ou me soutenir dans la quête d'un forum sans publicité abusive. Quelques heures plus tard, Hubert Chesneau, Directeur Général de la FFG, écrivait ceci : Nous avons testé, nous avons vu, nous vous avons lus, nous sommes d'accord et nous n'irons pas plus loin…Le Forum a su, sans avoir à les écrire, respecter des Règles simples qui en ont fait le plaisir partagé, sans pub et sans auto promotion. Continuez dans ce sens, nous, nous veillerons.En attendant nous fermerons dans quelques instants le secteur "Matériel et Technologie", avant de le supprimer totalement.HC d'où ma réponse satisfaite un peu plus tard : Merci de veiller messieurs de la Fédération et de prendre en compte nos voeux afin que le forum reste ce qu'il doit être, un espace convivial où on peut jeter nos coups de gueule !Je sais que cela ne doit pas être évident pour vous de faire un "pas en arrière", mais c'est en fait un pas en avant. Bravo ! Soap opéra quand Antonio réapparaît : Votez pour ou contre une rubrique Matériel c'est plus démocratique !Perso le matériel c'est ma passion et pour ne pas encombrer la rubrique Générale,Vous l'aurez compris !Je vote POUR d'où certaines réponses ironiques de ma part : C'est comme les amants, vous croyez qu'ils sont dans le placard, en fait ils sont sous le lit ! mais c'est surtout le combat contre le clones qui est en jeu : ANtonio a une manière désastreuse de prêcher pour sa paroisse. Sous prétexte que le golf nécessite un investissement de base onéreux (contrairement à la pétanque), certains s'engouffrent dans la brêche de la copie avec de la poudre de perlimpinpin et nous bassinent avec leurs arguments prétendument commerciaux. Je dirais que le tennis s'est largement démocratisé et pas grâce à des contrefacteurs : il n'existe pas de clones de GRANDES marques (Head, Rossignol, Wilson...). Il existe des marques pour toutes les bourses. C'est tout. Avec leurs avantages et leurs inconvénients. Comme l'ont dit certains, une technologie est une propriété intellectuelle; un brevet est déposé pour cela. Il y a légalement infraction voire vol avec les clones. De plus, et on me corrigera volontiers si je fais une erreur, mais le terme "clonage" n'est-il pas réservé qu'à la biologie ? : n'est-ce pas la reproduction d'un animal ou végétal à partir d'une cellule ? On semble bien loin des drivers. En bref, ce n'est que de la pâle copie, qui veut abuser le client par un look identique et un prix attractif, ni plus ni moins. Enfin prendre comme argument que les Américains sont envahis de clones est bien triste...et prétendre qu'on le sera bientôt, bien osé. Maintenant chacun est libre d'acheter ce qu'il veut et où bon lui semble.Non, ce qui m'exaspère vraiment, c'est l'entêtement d'Antonio à vouloir squatter le forum de manière fort impolie et ridicule (autopromotion genre "éléphant dans un magasin de porcelaine de Limoges made in ...China")

04 décembre 2002

Quand une première compétition ?

Certains font du practice et s'entrainent pendant des mois pour faire leurs premières compétitions et scorer. Pour ma part, si j'avais attendu d'avoir un niveau de double bogey voire bogey (j'en connais...), je pense que j'y serais encore car on n'est jamais prêt ! C'est la compétition (vouloir faire mieux) qui m'a fait progresser avec tous les hauts et les bas imaginables. Mais je ne comprends pas que l'on veuille faire de la compétition pour voir où on en est ! On le sait à peu près, même quand on joue avec des copains, on voit bien comment on tape la balle et tout et tout. Non, la compétition - à part l'officialisation de son niveau du moment - c'est pour moi, cette envie d'aller jusqu'au bout, se dépasser mentalement et physiquement parce que chaque coup compte finalement. Mais se faire plaisir surtout, ça c'est géant ! Que ce soit une perf ou une contre. Encore quelque chose que m'a appris le golf : l'humilité...

J'ai fait 51 points Stableford à ma 4° compétition et à l'index 44 et je peux dire que ça valait quelque chose ! J'avais franchi un palier... J'espère que ce n'était pas le dernier !

Le prochain objectif ? ne pas faire de croix...

Locations of visitors to this page