Le monde du petit tigre

La vie est quelque chose de si précieux : on peut se passionner pour des domaines si différents et y puiser la source de ses envies, de ses désirs. Vivre intensément et communiquer ses coups de coeur, c'est tellement appréciable; s'enrichir des autres et donner à son tour, c'est primordial. Voici mon petit jardin, mon petit monde, celui de Little Tiger !

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Lieu : Troyes, Aube, France

Je suis passionné de tout, de sport, comme le golf , le roller, le tennis, de voyages. je suis aussi passionné de photographie, et vous pouvez aller voir mon blog sur les élections de Miss et shootings à http://www.photo10.sup.fr

18 février 2003

L'évolution des balles VII

La matière de l'enveloppe changea, le gutta-percha étant remplacé par le balata, une gomme rigide extraite d'un arbre tropical et utilisée dans l'industrie pour la fabrication des courroies, des joints et des tuyaux.En 1912, la Dunlop 31, la première de ces balles lourdes et fermes fit son apparition sur le marché. Son nouveau comportement dynamique permettait aux joueurs de l'expédier plus loin que dans le passé. Depuis, aucun fabricant n'a véritablement révolutionné le marché de la balle de golf.
Depuis lors, la balle à noyau de caoutchouc est utilisée par tous les golfeurs. Malgré quelques désaccords au sujet du poids et de la taille des balles, qui apparurent après la première Guerre mondiale, on décida finalement, en 1968, que, dans toutes les compétitions professionnelles du monde entier, on retiendrait pour les balles le diamètre standard américain de 42,67 mm (1,68 inch). La technologie moderne continue à jouer un rôle important dans l’évolution de la balle de golf, en la rendant de plus en plus régulière pendant son vol comme sur le sol. On a notamment instauré des enveloppes de polymères ainsi que des balles dures et demi-dures. Par ailleurs, le dessin et le nombre des alvéoles ont été modifiés, et on a introduit certaines variations dans la compression des balles pour les adapter à des joueurs ou à des conditions de jeu particulières.

Source : Vivien Saunders : Manuel du golf - le matériel, la technique, la pratique

16 février 2003

L'évolution des balles VI

La balle dure en gutta-percha domina longtemps le marché mais fut ensuite remplacée par un modèle à noyau en caoutchouc, créé aux Etats-Unis. Coburn Haskell fut à l'origine de cette nouvelle balle, constituée de plusieurs mètres d'élastique entourant un noyau central en caoutchouc dur de la taille d'une bille, le tout étant revêtu d'une couche de gutta-percha. En 1902, Alex Herd remporta le British Open avec une balle conçue par Haskell. Dès lors, la plupart des firmes britanniques et américaines de pneus et de caoutchouc orientèrent leurs activités afin d'être les plus rapides à inonder le marché de millions de modèles identiques. En 1910, plus de cent cinquante fabricants proposaient leurs différents modèles de balles. D’abord enveloppée de gutta percha, cette balle était plus vive et plus résistante. Malgré ces qualités, elle fut accueillie avec méfiance. Tout cela changea cependant lors d’un parcours d’entraînement durant le British Open, en 1902. Le professionnel Alexander Herd y affrontait un amateur très doué, John Ball. Herd aurait dû s’imposer facilement, mais il se retrouva constamment dépassé, aussi bien sur le fairway que sur le green. Ball utilisait l’une de ces nouvelles balles. Herd fut invité à en essayer une, et cela lui permit de remporter le tournoi. Naturellement, la balle connut un succès immédiat.D'autres matériaux que le caoutchouc furent testés pour former le cœur de la balle tels que les noyaux liquides, les roulements à billes ou le mercure. Elle fut également recouverte de matières diverses, comme la ronce sauvage, ou ornée de motifs divers et variés en forme de mailles, de treillage, d'alvéoles ou de stries triangulaires. L'apparition de cette nouvelle balle entraîna divers réaménagements sur les links et les parcours. Les trous et les départs durent être reculés et de nombreux obstacles, principalement les bunkers de fairways, furent déplacés.
Source : Vivien Saunders : Manuel du golf - le matériel, la technique, la pratique

14 février 2003

L'évolution des balles V

Les premiers temps, la gutta percha suscita une certaine méfiance car, en dépit de sa fermeté, elle n'était pas aussi dure que les balles traditionnelles. Néanmoins son efficacité incontestable, conduisit les golfeurs à réviser rapidement leur jugement. La balle de golf moderne était née. La gutta percha pouvait être ramollie à l’eau chaude, roulée en forme de sphère - d’abord à la main, puis dans des moules d’acier - et elle durcissait en se refroidissant. On obtenait ainsi une sphère parfaite au rouler régulier, pour la première fois depuis la création du golf. Ces balles étaient peu coûteuses et rapides à fabriquer. Elles n’étaient pas aussi agréables à frapper que les balles de plume, mais elles représentaient une nette amélioration. Il arrivait qu’elles se cassent, mais on pouvait les remouler.Dans un premier temps, il y eut cependant un problème : ces balles très lisses ne volaient pas loin. Cela irrita tout d’abord leurs partisans et redonna un peu d’espoir aux fabricants de balles de plume. On remarqua après quelque temps que, si une balle était légèrement enfoncée au cours du jeu, elle volait mieux. Les utilisateurs de balles de caoutchouc commencèrent donc à marteler leurs balles pour les améliorer, établissant ainsi à leur insu le principe de la balle moderne à alvéoles. Leurs balles volaient maintenant parfaitement bien, et elles furent adoptées par tous les joueurs pendant les cinquante années suivantes.
Source : Vivien Saunders : Manuel du golf - le matériel, la technique, la pratique

12 février 2003

L'évolution des balles IV

De nombreux fabricants investirent alors le marché, proposant différents modèles de balles, ornés de motifs divers. Les balles flottantes firent leur apparition. De nouvelles améliorations permirent par la suite aux joueurs de frapper leur balle pendant plus de six mois, ce qui représentait un progrès considérable. En effet, la balle souffrait depuis son origine du phénomène de fragmentation. Les règles étaient d'ailleurs explicites à ce sujet: " Si la balle se désagrège en plusieurs parties, une autre balle peut être déposée là où repose la plus grosse partie ". Les balles en gutta-percha usagées étaient souvent restaurées par les golfeurs qui n'avaient pas les moyens de les remplacer. Pour les remodeler, on portait à ébullition les anciens morceaux jusqu'à ce que le mélange soit fluide. Avec des gants en cuir, il était possible de rouler à la main les blocs de gutta-percha ou de les placer entre deux planches. Pour les empêcher de coller, on rajoutait de l'huile de lin. L'opération se poursuivait jusqu'à l'obtention d'une sphère plus volumineuse que le modèle définitif, car en séchant, les balles rétrécissaient. Quelques semaines plus tard, elles pouvaient être peintes.
Source : Vivien Saunders : Manuel du golf - le matériel, la technique, la pratique

10 février 2003

L'évolution des balles III

Les joueurs préféraient bien entendu utiliser des balles neuves et dures, et il est attesté que certaines furent propulsées à plus de 300 mètres. Cependant, elles résistaient mal à l'humidité : les plumes absorbaient l'eau ce qui alourdissait la balle et réduisait son efficacité. Pour les joueurs les moins expérimentés, un seul coup tapé avec la lame d'un fer, suffisait à en faire éclater les coutures. La balle en plume fut par la suite concurrencée par celle en gutta-percha (substance dérivée du latex), qui finit par la supplanter définitivement. C'est en 1845 que le révérend docteur Paterson eut l'idée d'utiliser du gutta-percha, trouvé dans un carton d'emballage provenant d'Orient, afin de fabriquer une balle. Les premiers essais furent assez déroutants. Les choses allèrent mieux lorsque l'on comprit qu'en martelant la surface de la balle, elle était beaucoup plus facile à contrôler. Les premiers spécimens en gutta-percha, ainsi façonnés, se firent connaître sous le nom de: " martelés à la main ". Au fil des ans, le procédé de fabrication ne cessa de s'améliorer et l'apparition de moules gravés élimina définitivement cette opération fastidieuse
Source : Vivien Saunders : Manuel du golf - le matériel, la technique, la pratique

09 février 2003

Rencontre forumiste à Clément Ader

Sale temps pour une rencontre forumiste avec Alb Atroce, ClaireCW et Olivier, Danfer, Duffer, Gurwan, Johndoe, Nomulligan, Wonder Woman et moi sans compter les deux soutiens psychologiques Zinzin et Jonpi. Un vrai calvaire sous une pluie battante mais qui n'a pas empêché un record mondial : Duffer au lancer de driver ! Plus de nombreuses balles perdues dans les obstacles d'eau (merci ZinZin d'en avoir repêché quelques-unes, alors que tu aurais pu jouer; au lieu de cela tu as vu quelques golfeurs égarés et s'égarer...). Un bon repas bien chaud pour tout le monde pour clôturer le tout et finalement un bon moment pour tous.

Rencontre forumiste à Clément Ader

Ce ne fut pas une sinécure. Quel temps ! parcours difficile et exténuant pour les nerfs sous la pluie. Mais que ce fut agréable de rencontrer des forumistes !

08 février 2003

L'évolution des balles II

La régularité de la balle était directement liée à l'habilité de l'artisan. Etant donnée la lenteur du procédé, ce dernier ne pouvait en produire que quatre à cinq par jour. La balle ainsi obtenue posait de multiples problèmes. Elle était rarement parfaitement sphérique, de sorte que son vol était irrégulier et son rouler imprévisible. Lorsque le temps était pluvieux, elle absorbait l’humidité, ce qui la rendait plus lourde et difficile à jouer .

Source : Vivien Saunders : Manuel du golf - le matériel, la technique, la pratique

07 février 2003

Histoires de golfeurs

Un golfeur qui vient de gagner la compétition du club est en train de casser les oreilles de ses camarades avec ses exploits. Tous les détails de ses coups extraordinaires sont racontés. Il remarque une jolie brunette dans l'assistance et devine qu'elle ne l'écoute plus vraiment. Il lui dit" Et si on parlait de vous pour changer? Vous avez aimé ma sortie de bunker au 12?"
La scène se passe à l'entrée d'un golf municipal pendant la belle saison. La file d'attente est interminable. Un petit monsieur se faufile à grand peine et presque arrivé à l'entrée, il se fait rejeter jusqu'au bout de la file. Il recommence avec le même résultat. Perdant alors son calme, il annonce " je vous préviens, si vous ne me laissez pas passer, je n'ouvre pas le parcours aujourd'hui!"
Un golfeur cherche un taxi en ville. Il porte son sac et son matériel. Alors qu'il attend au coin de la rue, un passant dit à son camarade " Il a du en faire un sacré slice pour arriver ici"
Un golfeur fait une partie amicale avec un ami quand sur la route qui longe les abords du fairway, un corbillard suivi d'une longue procession passe. Le golfeur s'arrête, enlève respectueusement sa casquette, baisse la tête et observe quelques instants de silence. Quand le golfeur reprend sa partie, son ami lui dit : " C'était émouvant, connaissais tu la personne ?"
et le golfeur répond : "40 ans de vie commune ...."
Un américain, joueur scratch, débarque en Ecosse et va à Saint-Andrews. Il loue un caddy et les voilà sur le parcours. L'américain fait une très bonne carte en commentant abondamment chacun de ses coups de phases du style "Vous avez vu comment on joue aux States" ou "Vous ne devez pas avoir l'habitude de voir des sorties de bunker comme celle-là", etc, etc ... Après le parcours, il demande à son caddy :"Alors, caddy, comment trouvez-vous mon jeu ?"
"Très bien !", répond le caddy, "... Mais personnellement, je préfère le golf !"
Une dame respectable revient à l'accueil et demande : "Auriez-vous un pansement, je me suis blessée sur le parcours"- "Ah bon, Madame, où ça ?"- "Entre le 1er et le 2ème trou"_ "Mais, Madame, ça m'étonnerait qu'un pansement tienne à cet endroit là
Deux golfeurs français sont à Augusta, perdus. Ils s'arrêtent et demandent à un vieux monsieur assis sur une chaise au bord de la route:" hi, can you tell us the way to go the Masters?"Le vieux monsieur réfléchit et répond:" Practice, practice, practice!"
Un samedi, Jacques, Joseph et Jean sont au départ du 1, à 8 heures du matin.Jacques dit aux 2 autres: "Ah, les gars! Quel enfer pour obtenir l'autorisation de ma femme de venir jouer le samedi matin, à 8 heures. Pour me faire pardonner à l'avance, c'est moi qui doit m'occuper de tout à la maison dès le vendredi: enfant, cuisine, vaisselle, etc..." Joseph répond: "Ne m'en parle pas! C'est pire pour moi. Je dois me taper toutes les corvées du jeudi et du vendredi." Le troisième: "Moi j'ai aucun problème. Je règle le réveil sur 7h15. Et là je commence à embrasser ma femme dans le cou, à lui caresser le dos,etc... Et à chaque fois ma femme me dit: "Dis donc, t'as pas un golf à 8h00?"
Un homme est au tee de départ du No 1, un samedi matin, lorsqu'une femme en robe de mariée s'avance dans le fairway.L'homme l'interpelle en lui disant: "Je t'avais dit seulement s'il pleuvait!!!"
Un américain vient pour la première fois jouer en Écosse. Au départ du Un il rate son drive dans les dunes et joue un Mulligan, parfaitement tapé. Il se retourne vers l'écossais jouant avec lui et demande "Comment appelle-t-on un Mulligan en Écosse?""Nous l'appelons 3."

06 février 2003

L'évolution des balles I

Vers 1630, la bourse de cuir était presque exclusivement rembourrée avec des plumes de canard ou d'oie. Ces dernières étaient bouillies afin de les ramollir et de les rétrécir. Le cuir était trempé au préalable dans une solution dans de l'eau additionnée d'alun. Les plumes étaient ensuite introduites dans l'enveloppe étroitement cousue avec un fil à peine visible. En séchant, la peau se rétractait alors que les plumes prenaient du volume. Le secret de ce succès de la balle de plume ne résidait pas tant dans ses vertus particulières que dans le fait qu’il n’existait pas d’autre modèle. La quantité de plumes ainsi utilisées pour confectionner une balle était traditionnellement évaluée au «contenu d’un chapeau», ce qui correspondait à environ 2 litres. (photo St Andrews University Photographic Collection)
Source : Vivien Saunders : Manuel du golf - le matériel, la technique, la pratique

04 février 2003

L'évolution des balles

On peut distinguer trois grandes catégories de balles au cours du développement du jeu : la balle de plume, la balle de caoutchouc mou et la balle que nous connaissons aujourd’hui, à noyau de caoutchouc dur. Ces deux dernières balles ont fait leur apparition lors des cent cinquante dernières années, mais c’est la balle de plume qui fut pratiquement la seule à être employée pendant presque quatre cents ans, jusqu’au milieu du siècle dernier.Les tout premiers projectiles, de ce qui n'était pas encore connu comme étant le jeu de golf, étaient en bois. Ce n'est qu'à partir de 1600 que le golf a vraiment pu être associé à une balle proprement dite. Importée des Pays-Bas, elle ressemblait à une petite bourse de cuir ronde, remplie de diverses matières. Cette dernière devait s'imposer jusqu'au milieu du XIXème siècle. La fabrication de la balle en cuir nécessitait la taille de peaux de taureau tannées très résistantes. Elles étaient découpées en trois ou quatre bandes ou lobes cousus ensemble puis retournés. Une petite fente était prévue pour remplir la balle. A l'époque, certaines offraient des finitions grossières, car elles contenaient souvent du poil, de la laine ou du gros fil.
Source : Vivien Saunders : Manuel du golf - le matériel, la technique, la pratique

03 février 2003

Travailler le swing

Je vais travailler mon swing : combien de fois a-t-on dit ça ? combien de fois entend-on ça ? Bizarre non d'associer le swing, élément technique d'un jeu, le golf avec le travail ! Mais qu'est-ce que le travail ? Alexis, Duchamp et Dr Mud en ont parlé et j'approfondirai un peu plus cette notion indispensable à tout golfeur désireux de se perfectionner :
Ce que l’historique du terme " travail " dévoile est l’association étroite de notre labeur quotidien, le travail au sens courant et moderne du terme, avec l’expérience de la contrainte et de la domination. Le tripalium est à l'origine du mot. C'est un instrument à trois pieux, un instrument de torture dit-on car il correspondait à une sentence pénale de l'époque Romaine, où le condamné était attaché au sol à trois pieux placés en T. Les bras en croix et les jambes reunies étaient liés aux pieux par de longues lanières (préalablement mouillées) en cuir tressé. En séchant le cuir se rétractant, les membres se déluxaient. Des trois pieux le nom de Tripalium. En réalité, le tripalium correspond au travail utilisé dans les fermes : c'est un dispositif de contention utilisé pour aider à la délivrance des animaux, mais il est surtout utile au ferrage, au marquage au fer rouge, ou à des interventions vétérinaires douloureuses...
Le Dictionnaire historique de la langue française (aux éditions Robert) nous rappelle pertinement l'historique et le croisement étymologique avec " trabicula ", petite travée, poutre, désignant un chevalet de torture : (trabiculare signifie " torturer " et " travailler ", au sens, de " faire souffrir "). Et c’est bien dans cette acception que s’utilise en ancien français le terme " travailler " et cela jusqu’au 12e et 13e siècle, et s’applique non seulement aux suppliciés, ou aux femmes en proies aux douleurs de l’enfantement, mais aussi aux agonisants. L’enfantement étant un " travail " non pas parce qu’on y re-produit la vie, mais en raison des douleurs de l’accouchement, au cours duquel sans doute, on devait - si elle était trop forte - immobiliser la mère... En 1155, toujours selon ce même dictionnaire, on voit : " se travailler " : produire de grands efforts et par la suite, le courant : " travailler à " : faire tous ses *efforts* pour parvenir à un résultat... l’idée de transformation d’une matière première ne prend le pas sur l’idée de souffrance qu’à partir du 16e siècle moment où le verbe se répend dans le sens " faire un ouvrage " et " rendre plus utilisable " (indiquant qu’un ouvrage intellectuel a été travaillé pour le rendre utile, pour lui conférer une valeur d’usage). L’association du travail à la souffrance et au châtiment, dans la culture occidentale, est certainement plus ancienne et l’on pourrait s’en référer au texte biblique où, pour avoir voulu goûter au fruit de l'Arbre de la Connaissance, Adam et Eve se voient respectivement condamnés à " produire son pain à la sueur de son front " et " à enfanter dans la douleur ". Vécu comme destin ou comme volonté, le travail n’est pas sans rapport avec la violence. Mais nous devons garder à l'esprit que le verbe travailler est transitif : le travailleur est, en fait, le tortionnaire. Il exerce une contrainte sur la matière qu'il travaille, comme le policier brutal qui "travaille" le suspect...
Le laborare du bas latin signifie effectivement " mettre en valeur, cultiver ", autant que " se donner du mal ", ici encore nous avons l’expérience conjointe de la production de valeur avec la souffrance, vécue ici plutot que donnée, que l’on éprouve en labourant la terre, qui nous résiste. Mais ce labor - travail, en tant qu’effort fourni - désignait à l’origine la charge sous laquelle " on chancelle ", on glisse (labare) devient en ancien français " labeur " qui signifie clairement " affliction, peine, malheur " et au 12e S, un travail pénible, comme celui des champs.
Une chose est toutefois certaine : le travail a doublement partie liée à la re-production : d’une part elle a la production en vue, et cherche à maitriser de la re-production et d’autre part, le travail est la condition nécessaire de notre re-production, autant que de notre croissance...
Source : P. Deramaix
Cette contrainte, mise en forme utile, est donc exercée sur quelque chose, sur le swing, le corps. Pendant notre séance de "torture", on doit donc éthymologiquement dominer la "physis", ruser avec les lois naturelles, vaincre l’inertie de la matière physique et mentale, lui (re)donner forme et l’insérer dans le cadre intentionnel d’une production et reproduction artisanale voire industrielle (le rêve, impensable au golf) en tout cas production la plus régulière possible.
N’oublions pas, cependant que : « Les travaux de l’esprit usent l’homme plus que le travail du corps ». Le travail du swing est-il un travail de l’esprit ou du corps ? (Alexis) qui nous rapporte aussi la citation suivante :
"Il n'existe aucun mouvement difficile du swing qui ne puisse être rendu encore plus difficile grâce à un minimum de travail et de practice assidu." Thomas Mulligan, Quatrième Comte de Murphy.

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