L'évolution des balles VII
Source : Vivien Saunders : Manuel du golf - le matériel, la technique, la pratique
La vie est quelque chose de si précieux : on peut se passionner pour des domaines si différents et y puiser la source de ses envies, de ses désirs. Vivre intensément et communiquer ses coups de coeur, c'est tellement appréciable; s'enrichir des autres et donner à son tour, c'est primordial. Voici mon petit jardin, mon petit monde, celui de Little Tiger !
Je suis passionné de tout, de sport, comme le golf , le roller, le tennis, de voyages. je suis aussi passionné de photographie, et vous pouvez aller voir mon blog sur les élections de Miss et shootings à http://www.photo10.sup.fr
Source : Vivien Saunders : Manuel du golf - le matériel, la technique, la pratique
La balle dure en gutta-percha domina longtemps le marché mais fut ensuite remplacée par un modèle à noyau en caoutchouc, créé aux Etats-Unis. Coburn Haskell fut à l'origine de cette nouvelle balle, constituée de plusieurs mètres d'élastique entourant un noyau central en caoutchouc dur de la taille d'une bille, le tout étant revêtu d'une couche de gutta-percha. En 1902, Alex Herd remporta le British Open avec une balle conçue par Haskell. Dès lors, la plupart des firmes britanniques et américaines de pneus et de caoutchouc orientèrent leurs activités afin d'être les plus rapides à inonder le marché de millions de modèles identiques. En 1910, plus de cent cinquante fabricants proposaient leurs différents modèles de balles. D’abord enveloppée de gutta percha, cette balle était plus vive et plus résistante. Malgré ces qualités, elle fut accueillie avec méfiance. Tout cela changea cependant lors d’un parcours d’entraînement durant le British Open, en 1902. Le professionnel Alexander Herd y affrontait un amateur très doué, John Ball. Herd aurait dû s’imposer facilement, mais il se retrouva constamment dépassé, aussi bien sur le fairway que sur le green. Ball utilisait l’une de ces nouvelles balles. Herd fut invité à en essayer une, et cela lui permit de remporter le tournoi. Naturellement, la balle connut un succès immédiat.D'autres matériaux que le caoutchouc furent testés pour former le cœur de la balle tels que les noyaux liquides, les roulements à billes ou le mercure. Elle fut également recouverte de matières diverses, comme la ronce sauvage, ou ornée de motifs divers et variés en forme de mailles, de treillage, d'alvéoles ou de stries triangulaires. L'apparition de cette nouvelle balle entraîna divers réaménagements sur les links et les parcours. Les trous et les départs durent être reculés et de nombreux obstacles, principalement les bunkers de fairways, furent déplacés.
Les joueurs préféraient bien entendu utiliser des balles neuves et dures, et il est attesté que certaines furent propulsées à plus de 300 mètres. Cependant, elles résistaient mal à l'humidité : les plumes absorbaient l'eau ce qui alourdissait la balle et réduisait son efficacité. Pour les joueurs les moins expérimentés, un seul coup tapé avec la lame d'un fer, suffisait à en faire éclater les coutures. La balle en plume fut par la suite concurrencée par celle en gutta-percha (substance dérivée du latex), qui finit par la supplanter définitivement. C'est en 1845 que le révérend docteur Paterson eut l'idée d'utiliser du gutta-percha, trouvé dans un carton d'emballage provenant d'Orient, afin de fabriquer une balle.
Les premiers essais furent assez déroutants. Les choses allèrent mieux lorsque l'on comprit qu'en martelant la surface de la balle, elle était beaucoup plus facile à contrôler. Les premiers spécimens en gutta-percha, ainsi façonnés, se firent connaître sous le nom de: " martelés à la main ". Au fil des ans, le procédé de fabrication ne cessa de s'améliorer et l'apparition de moules gravés élimina définitivement cette opération fastidieuse Sale temps pour une rencontre forumiste avec Alb Atroce, ClaireCW et Olivier, Danfer, Duffer, Gurwan, Johndoe, Nomulligan, Wonder Woman et moi sans compter les deux soutiens psychologiques Zinzin et Jonpi. Un vrai calvaire sous une pluie battante mais qui n'a pas empêché un record mondial : Duffer au lancer de driver ! Plus de nombreuses balles perdues dans les obstacles d'eau (merci ZinZin d'en avoir repêché quelques-unes, alors que tu aurais pu jouer; au lieu de cela tu as vu quelques golfeurs égarés et s'égarer...). Un bon repas bien chaud pour tout le monde pour clôturer le tout et finalement un bon moment pour tous.
La régularité de la balle était directement liée à l'habilité de l'artisan. Etant donnée la lenteur du procédé, ce dernier ne pouvait en produire que quatre à cinq par jour. La balle ainsi obtenue posait de multiples problèmes. Elle était rarement parfaitement sphérique, de sorte que son vol était irrégulier et son rouler imprévisible. Lorsque le temps était pluvieux, elle absorbait l’humidité, ce qui la rendait plus lourde et difficile à jouer .
Source : Vivien Saunders : Manuel du golf - le matériel, la technique, la pratique
Vers 1630, la bourse de cuir était presque exclusivement rembourrée avec des plumes de canard ou d'oie. Ces dernières étaient bouillies afin de les ramollir et de les rétrécir. Le cuir était trempé au préalable dans une solution dans de l'eau additionnée d'alun. Les plumes étaient ensuite introduites dans l'enveloppe étroitement cousue avec un fil à peine visible. En séchant, la peau se rétractait alors que les plumes prenaient du volume. Le secret de ce succès de la balle de plume ne résidait pas tant dans ses vertus particulières que dans le fait qu’il n’existait pas d’autre modèle. La quantité de plumes ainsi utilisées pour confectionner une balle était traditionnellement évaluée au «contenu d’un chapeau», ce qui correspondait à environ 2 litres. (photo St Andrews University Photographic Collection)
Je vais travailler mon swing : combien de fois a-t-on dit ça ? combien de fois entend-on ça ?
Bizarre non d'associer le swing, élément technique d'un jeu, le golf avec le travail !
Mais qu'est-ce que le travail ? Alexis, Duchamp et Dr Mud en ont parlé et j'approfondirai un peu plus cette notion indispensable à tout golfeur désireux de se perfectionner :